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La Guérison Spirituelle

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QUESTIONS - REPONSES / LIVRE D'OR  

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Instructions à la Vie Spirituelle :

Pour être délivré(e) : "L'Etat de Grâce"


Dans mon travail de Délivrance, il est très important que je puisse aussi compter sur la collaboration de la personne victime des traquenards du Malin, des tourments et des souffrances morales ou physiques infligés par le Démon, ou qui subit un Maléfice (je rappelle qu'un Maléfice c'est l'action de nuire à autrui par l'intermédiaire du Démon). J'ai l'habitude de dire, maintenant que, tous, vous êtes experts en ces choses, que ce travail de Délivrance est un peu comme le fait de délivrer un personne droguée : s'il collabore, il peut guérir dans le cas contraire, c'est très difficile, et il peut y avoir des "rechutes", voire pas de Délivrance du tout. Je dis même à l'intéressé que c'est lui qui conduit la lutte et la victoire sur le Démon, que je peux seulement l'aider à combattre ses Démons et ses états mentaux négatifs. Mais, en fait, à ce moment là, il faut l'aide de Dieu : j'ai surtout aussi été frappé par la fréquence et la facilité avec lesquelles les Saintes et les Saints ont libéré des personnes possédées ou victimes de Sorts. Ce sont des faits très fréquents, historiquement prouvés, que nous trouvons dans la vie des Saints de tous les temps. On obtient cette aide si l'on prie et si l'on supprime les obstacles éventuels à la grâce : par exemple, si l'on vit dans le Péché. Le "Péché" est un acte, une pensée ou une parole qui sont volontairement commises, et dont on est conscient de la gravité et du mal qu'ils provoquent, contrairement à "l'erreur", qui, elle, est toujours involontaire et commise par ignorance. Ce qui est puni est donc le Péché. Le Péché est volontaire, et nous coupe de l'Amour de Dieu et des autres. En un certain sens, tous les péchés sont des erreurs, car on va contre la Vérité, contre ce que la morale chrétienne nous fait connaître, c'est-à-dire, la Pardon du coeur, la Patience, la Compassion, la Tolérance, l'Humilité, l'Amour, en fait, tout ce qui est Dieu. Je répète que l'on obtient l'aide, la Délivrance, une guérison physique et spirituelle, si l'on prie et si l'on supprime les obstacles éventuels à la Grâce : par exemple, si l'on vit dans le Péché, ou si l'on nourrit une rancoeur et que l'on ne veut pas pardonner, tolérer, ou si l'on a commis une grave injustice que l'on doit réparer. Pour obtenir l'aide de Jésus, notre Seigneur, mon Maître, ou l'aide de Dieu, la prière est fondamentale. En fait, le plus grand obstacle que je rencontre, c'est la passivité des gens, la prétention d'être délivrés sans aucun effort personnel.

Il est dit dans les enseignements de Jésus-Christ, que le fou cherche le bonheur au dehors, alors que le sage le recherche en lui-même ainsi, les causes de notre bonheur résident en notre propre esprit, dans notre pratique assidue, dans notre volonté : il faut donc cette Grâce qui est la Transformation de la Pensée, de nos actes ou de nos paroles.

Nous sommes tous capables d'obtenir le bonheur. Mais encore faut-il ne pas l'ignorer, et savoir utiliser cette capacité ! Sans avoir besoin de chercher le bonheur au dehors, à l'extérieur, l'Etat de Grâce temporaire et ultime est accessible à partir de notre propre esprit. Cependant, comme on le voit chaque jour, tant que l'on aura pas changé quelque chose en soi, tant que l'on aura pas fait l'effort de développer son esprit à la Patience, à la Tolérance, au Pardon du coeur, à l'Amour Universel, à la Compassion, à l'Humilité, à l'Impermanence, de cultiver un coeur pur et bon, d'engendrer la bonté totale et d'accorder peu d'importance à la réussite extérieure, au pouvoir et aux richesses matérielles, alors votre vie quotidienne ne connaîtra pas la Paix de l'Esprit, ni la Délivrance ou la guérison. Depuis notre naissance jusqu'à aujourd'hui, chacun d'entre nous a essayé d'obtenir le bonheur. Mais, puisque nous n'avons pu trouver satisfaction, utilisons donc cet Etat de Grâce : la pratique de la Transformation de la Pensée : c'est la première chose à considérer avant d'entreprendre quoi que ce soit. Et puisque tous nos efforts et toutes nos dépenses matérielles sont tournés vers le bonheur, celui-ci apparaît donc bien comme la chose plus importante de notre vie. Il se peut même que l'on jouisse d'ordinaire d'un grand confort, mais, si on en profite sans penser aux autres, les animaux y compris, notre esprit sombrera alors dans la confusion.

On dit souvent que le Diable est content si on ne parle pas du tout de lui : ainsi, il peut opérer sans être dérangé ou encore, qu'il est très content si nous en parlons trop, le faisant ainsi apparaître comme le protagoniste de l'histoire. Comme l'a dit Jean-Paul II, dans sa lettre apostolique "Tertio Millenio Adveniente" : "l'Homme s'est laissé dévier par l'ennemi de Dieu : Satan et ses Anges Apostats l'ont trompé, le persuadant d'être eux-même Dieu". Pour ma part, je pense qu'il est nécessaire d'en parler, de combattre l'Ignorance, car Dieu, Jésus, tous les Saints, les Saintes, et Sa Sainteté la Vierge Marie, veulent que tous les hommes et toutes les femmes soient sauvés, et parviennent à la Vérité. Donc, je pense qu'il est nécessaire de connaître notre Ennemi, et d'en parler parce qu'il existe et qu'il est en pleine activité mais il faut en parler de façon juste, avec des idées claires, selon ce qu'enseigne Jésus et la Bible. Il ne sert à rien d'en parler de façon erronée, par exemple, en ridiculisant et en effrayant les gens, comme les médias et le cinéma le font hélas trop souvent, surtout ces derniers temps, depuis que l'on s'est aperçu que le Démon faisait recette. L'éloignement de Dieu, la perte des valeurs, l'immoralité déferlante, sont des faits évidents à tous ceux qui ont les yeux "ouverts" sur notre temps.

Mais Dieu n'abandonne pas l'homme et la femme. Je vois dans les apparitions de la Vierge de Fatima le grand avertissement et le grand dessein de Dieu sur notre siècle. Les diverses apparitions Mariales qui se sont multipliées ces dernières années dans toutes les parties du monde, nous montrent une Mère de Dieu sérieusement préoccupée par ses enfants. Et l'Immaculée, qui agit toujours selon le vouloir Divin, est l'instrument maternel dans cette recherche, signe d'Espoir et de Paix pour un monde qui a peur. A Fatima, Sa Sainteté la Vierge Marie a dit : "A la fin, Mon Coeur Immaculé triomphera !!!".

Quand une personne est victime des ruses, des attaques du Malin, ou de Maléfices, dans sa vie affective, ses affaires professionnelles, ses finances, sa santé physique ou psychique, le premier pas qu'elle ait à faire, est certainement de se précipiter dans les bras de Dieu par la Prière, la Confession, la confiance en Dieu et en sa Providence, et par la disponibilité à accepter la Volonté Divine telle qu'elle se présente selon les circonstances, ce qui revient à vivre dans l'Etat de Grâce, et à pratiquer la Transformation de la Pensée.

Si une personne est vraiment convaincue d'être frappée par des maux d'origine maléfique, la première réponse à lui donner est celle de Paul VI : "tout ce qui nous défend contre le Péché nous défend contre le Malin", et donc d'avoir recours aux moyens ordinaires de la Grâce, ainsi qu'il l'a été rappelé dans la lettre de la Congrégation de la Foi envoyée aux évêques, en 1985 : "les Pasteurs peuvent se servir de cette occasion qui leur est offerte pour rappeler ce que la Tradition de l'Église enseigne au sujet de la fonction propre aux Sacrements, à l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, des Anges et des Saints, notamment dans la lutte spirituelle des chrétiens contre les Esprits malins". Un chemin de conversion et de prière est nécessaire dans chaque cas. Donc, avant toute chose, il est nécessaire de vivre dans la Grâce, et d'éliminer les obstacles à celle-ci. C'est pourquoi il est recommandé de commencer par une bonne confession (très pratiquée et conseillée par le Bienheureux et Grand Saint Curé d'Ars). Si l'on vit dans un état ordinaire de Péché, il faut remédier à cette situation. Si il y a effectivement un obstacle à la Grâce (le plus fréquent étant de ne pas pardonner du fond du coeur), il faut l'éliminer. La deuxième chose, c'est l'implication personnelle de la victime, ce qui peut être aussi le fait de vivre l'Eucharistie, c'est-à-dire la Messe, la Communion, et l'Adoration Eucharistique. L'aide d'une communauté est aussi un bien appréciable. La troisième chose à faire consiste en la Prière. Il est logique que tous les moyens soient utilisés, non pas successivement, mais en fonction de la nature de chacun c'est pourquoi la Prière doit être quotidienne, et faite avec foi, en y consacrant un certain temps. Toutes les prières sont bonnes, même celles qu'on invente. Les prières bibliques ont une efficacité particulière évidente (les Psaumes, les Cantiques), de même que le Rosaire qui a vraiment, un pouvoir incroyable (les bouddhistes utilisent un Mala). Cependant, il faut toujours, même pendant le travail de Délivrance, et une fois que celle-ci et la guérison aient été obtenues, que la personne vive pleinement sa pratique de la Transformation de la Pensée, cet Etat de Grâce, ou bien qu'elle soit extrêmement fidèle à la Prière, à la Messe, aux Sacrements et à l'Enseignement religieux. Si cela fait défaut, tous les laïcs, qui, comme moi, travaillent à la Délivrance et à la guérison, ont pu le constater, les libérations sont provisoires et les rechutes douloureuses.

La Bible dit que la vie de l'homme et de la femme sur cette Terre est une lutte (Job 7,1). Contre qui ?... Saint Paul est clair à ce sujet : contre les Démons (Ephésiens 6,12). Combien de temps durera ce combat ?... Vatican II, reprenant les Enseignements de Jésus, est précis : "l'histoire de l'Humanité toute entière est traversée par une terrible lutte contre les Puissances des ténèbres, lutte commencée depuis l'origine du monde, et qui durera, comme le dit le Seigneur, jusqu'au dernier jour" (Gaudium et Spe,37).

L'homme et la femme modernes ont perdu le sens de cette lutte. Perdant ainsi la signification du péché, ils sont parvenus à une vie totalement immorale, que les Cardinaux ont défini comme une "nuit éthique". Ils sont atteints d'une ignorance et d'une absence de Foi telles, qu'une nouvelle évangélisation ou un nouvel enseignement sont devenus nécessaires, mais ils ne savent plus par où commencer. Je vois une seconde lacune qui doit être comblée : c'est toute la communauté des fidèles qui doit se sentir impliquée dans cette lutte. Jésus lui-même en a donné le départ en enseignant le "Notre Père", dans lequel la dernière invocation est une véritable prière de Délivrance : " libère-nous du Mal" : il serait plus juste de traduire "libère-nous du Malin". Le Catéchisme de l'Église Catholique écrit très justement le mot "Mal" avec un "m" majuscule et explique : "dans cette requête, le Mal n'est pas une abstraction il désigne une personne : Satan, le Malin, l'Ange qui s'oppose à Dieu" (paragraphe 2851).

Dans le combat spirituel, comme à la guerre, il est normal voire nécessaire, de connaître notre adversaire et sa tactique. Le Démon est intelligent, rusé, tapi dans l'ombre, habile à se cacher : comme cela, on ne pensera pas à lui comme l'auteur de nos tourments. Sa guerre s'apparente le plus souvent à une guérilla, sauf dans les cas exceptionnels où il se déchaîne, comme le savent bien tous ceux qui, comme moi, luttent à la Délivrance des personnes. Le Malin a un allié en nous : c'est le Péché qui nous habite, sans parler de notre fragilité, de nos défauts psychologiques, de nos négligences, de notre Ignorance, de nos faiblesses, du Mal que nous causons à autrui, de notre orgueil, de notre colère, de notre avidité matérielle, de nos boulimies sexuelles ou alimentaires, de notre malveillance, etc... C'est donc de l'intérieur que nous avons à nous défendre, avec les armes que sont l'Etat de Grâce et la pratique de la Transformation de la Pensée, et, pour cela, il faut effectivement bien connaître notre ennemi et ses manoeuvres, toujours à partir des révélations des Démons, par la bouche même de celles et de ceux qui sont assiégés, et de l'expérience spirituelle :

1) Les tentations : l'action ordinaire du Démon, c'est la Tentation, autrement dit, l'incitation au Mal. Le Péché est un acte ou une parole humaine amputés de leur intégrité. Or, l'homme et la femme ont perdu "l'intégrité qui était un des éléments de la justice originelle", dit Karl Rahner (Petit dictionnaire, Paris, Seuil, page 464). Ainsi, l'action humaine, stimulée par le désir du Bien, peut-elle être attirée, non vers le Mal comme Mal, mais vers un Bien désordonné : l'amour dans l'adultère et non dans le mariage, par exemple. En ce cas, le désir normal devient concupiscence (penchant à jouir des biens terrestres, particulièrement des plaisirs sensuels) plus ou moins dévoyée, attirance trompeuse d'un bien partiel. On retrouve comme exemple celui du drogué, qui, à la fois piégé et destructeur, désire l'euphorie, ce qui est bien, mais la recherche, hélas, ruineusement, et au détriment non seulement de sa santé, mais aussi de la construction normale de sa vie, de sa famille, de son labeur et de son rôle social. Ceci est aussi valable pour celle ou celui qui est attiré, attisé, d'un côté par la boulimie alimentaire ou sexuelle, et de l'autre par l'anorexie, la griserie du jeûne, ou par le masochisme : l'action ordinaire du Démon fait flamber l'exaltation, puis creuse la déprime. Le péché est donc une déviance, une dégradation. C'est à l'intérieur de ce mécanisme que se situe la Tentation. Certes, le Démon n'en n'est pas toujours la cause. L'attrait, l'attirance, l'envie du Bien désordonné et le déséquilibre intérieur de chacun, suffisent aussi à l'expliquer. Mais, en ce cas même, le Démon sait exciter les désirs égoïstes et les pulsions sauvages qui envahissent le champ de la conscience. Il impose l'évidence immédiate que "le meilleur moyen de chasser la Tentation, c'est d'y céder", comme le disait André Cide. Le Démon peut aussi amplifier nos incertitudes, nos doutes, nos peurs, nos obsessions, nos dépressions ou notre pessimisme, pour nous décourager, nous frustrer, nous inhiber et nous stériliser. Il y a des tentations par excitations de colère, de haine, de consommation, d'achats, de boulimie alimentaires ou sexuelles, et d'autres tentations par abattement, désespoir, découragement, langueur et torpeur. L'Adversaire d'en bas tentera l'avide, le sadique, le violent, le pervers, le coléreux par sa violence, et le dépressif par le désespoir. Il est important, donc, d'être lucide et vigilant sur nos points faibles, et de ne pas nous laisser "embarquer" sur ce terrain, piégés de l'intérieur. Soyons critiques à l'égard de nos pulsions !

2) Contre les Vertus Théologales : Le Démon, ce vieil adversaire de la Foi, tente de pervertir l'organisme spirituel donné par un Saint, une Sainte, ou par Dieu, à chaque chrétien. Cet organisme de la vie Divine en nous ce sont les Vertus surnaturelles et les dons de l'Esprit Saint, qui, en nous, dynamisent l'efficience. On reconnaît donc les tentations du Démon, le Séducteur des hommes et le Corrupteur des Âmes bonnes, au premier chef, parce qu'elles s'opposent à la vraie vie en Dieu sur laquelle nous "branchent" les 3 Vertus Théologales que sont la Foi, l'Espérance et la Charité. Ces greffes spirituelles Divines, implantées en nous par le Baptême, nous font partager avec Dieu Sa connaissance (par la Foi), Son dynamisme (par l'Espérance), et Son Amour (par la Compassion et la Charité). Il transfuse en nous, progressivement, cette Connaissance et cet Amour qui sont l'acte de Sa Vie, et de Son Bonheur. Le Démon, lui, détrousseur de justice, neutralise, dévie ou vicie ce délicat organisme spirituel. Contre la Foi, le Malin inspire non seulement l'incroyance, le doute et le blasphème, mais aussi l'attrait pour les fausses sciences, la magie, les superstitions, et même les vaines curiosités qui détournent de Dieu et construisent notre connaissance en dehors de Sa Lumière. Ainsi, l'Ennemi de la Foi entraîne-t-il les théologiens à n'être plus que des adeptes des sciences humaines, jusqu'à oublier l'objet formel de leur recherche, qui est Dieu. Ainsi, avec ces sciences qui ne sont plus du tout des instruments de la vraie connaissance, faute d'être utilisées dans la lumière de Dieu, ces théologiens deviennent alors semblables à des automobilistes qui rouleraient de nuit, tous feux éteints. Ces tentations sont d'autant plus déroutantes qu'elles peuvent s'exercer en deux sens opposés : d'un côté, le doute et l'incroyance (tentation par défaut), de l'autre côté, une vaine crédulité qui accorde crédit à des signes illusoires ou à des idéologies exaltantes, comme celles qui sont hérétiques ou étrangères à la Foi. C'est la tentation par excès. Le Démon, source de tous les maux, cherche aussi à détruire l'Espérance, par laquelle nous comptons sur la Puissance bienfaisante de Dieu en nous : soit par le désespoir (jusqu'au suicide, parfois), soit par présomption (lorsqu'il nous fait "tenter" le Ciel, espérer des choses vaines ou inaccessibles). Ainsi, Adolf Hitler a glorieusement flambé puis sombré, gouverné par sa présomption exaltée par ses conquêtes d'un moment et les acclamations des foules, jusqu'au désespoir suicidaire. Satan, le foyer des vices, sait distiller dans les Âmes l'impression illusoire que Dieu ne nous aime pas, qu'Il ne peut rien pour nous, que la vie n'a pas de sens, ou que "l'enfer c'est les autres". Lorsque le Malin, ennemi du genre humain, cherche à détruire la Compassion et la Charité, il peut tenter par défaut à travers l'égoïsme, la dureté de coeur, l'intolérance, mais non pas par excès. Car il n'y a pas d'excès dans l'ordre de l'Amour Divin qui est infini au-delà de toute mesure. Mais l'Adversaire peut inspirer et tenter toutes sortes de déviations : l'amour indiscret, inversé, possessif, adultère, pervers, sadique, ou encore dévié en activisme irréfléchi et désordonné. Que de mal-aimés sur la Terre ! Satan fait aussi flamber la jalousie, la rancune, la haine, la violence (tout comme la violence conjugale ou envers les enfants), ou encore les messes Sataniques qui détournent toute l'énergie de l'Amour contre l'amour. On pourrait continuer à détailler à l'infini ces sujets, car l'expérience est variée sur le terrain des tentations, l'ambiguïté étant caractéristique à l'homme. Sa destinée, qui se précise par explicitation et développement, fait son chemin sur les "berges" infinies de tentations innombrables.

3) Contre les Dons de l'Esprit Saint : le Démon, cause de discorde, est l'adversaire de l'Esprit Saint, de l'Etat de Grâce, de la pratique de la Transformation de la Pensée, et combat respectivement les 7 Dons suivants : 1) contre la Sagesse, qui est la Lumière de l'ordre Divin dans nos vies, il inspire des pulsions déséquilibrantes ou dégradantes, comme l'énergie destructrice des idéologues et des guerriers, celle des mauvaises moeurs, de la débauche, ou encore de l'escroquerie... 2) contre l'Intelligence, il répand la confusion, il l'hébète en l'enlisant dans les séductions trompeuses de la gourmandise, de la drogue, du sexe dénaturé, la faisant ainsi sombrer dans l'abrutissement et la stérilité 3) contre le Conseil, qui nous rend avisés pour faire les bons choix, il mobilise des attraits qui déséquilibrent la vie, parfois brillamment, mais au détriment du sujet et de la communauté humaine 4) contre la Force de Dieu, ferme et patiente, étrangère à la raideur stoïcienne, il pousse à la démission, à la faiblesse coupable et à l'inaction, ainsi qu'à la violence, à la domination, voire au suicide qu'il sait parfois parer du prestige de la force, comme, par exemple, le "seppuku" (suicide rituel connu sous le nom de "hara-kiri") que la culture japonaise a élevé au rang des beaux-arts 5) contre le Don de la Science qui est le discernement du Bien et du Mal permettant de rejeter le Péché, le Démon inspire l'illusion des fausses sciences qui ne mènent pas à Aimer 6) contre la Piété, il persuade que la Prière est impossible, inutile, qu'il faut la remettre à demain, ou encore, que la religion est ridicule et perverse, "l'opium du peuple", faiblesse d'esclave ou même névrose, selon les idéologies brillamment répandues par les maîtres du soupçon. Bref, il rend la Piété odieuse, et présente Dieu comme étant lointain, étranger, terrible, ou même "pervers", selon l'expression provoquante d'un théologien d'avant-garde 7) contre la Crainte de Dieu, il inspire l'insolence du libertinage, ou une peur servile. Le Démon se plaît à enfermer les Saintes Gens dans les tourments sans issue du scrupule.

4) Contres les Vertus Morales : le Démon, voleur de vie, combat ce que les Anciens appelaient " Vertus Cardinales", car la vie s'articule et s'équilibre comme une porte sur ses gonds : "cardines" en latin. Ces quatre Vertus de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance, Satan les déséquilibre pour en ruiner l'ordre et la santé : il dégrade la Prudence en imprudence ou peur des responsabilités, la Justice en injustice ou indifférence à l'équité, la Force en violence ou démission, et la Tempérance en ascétisme ruineux ou en débauches de toutes sortes (alimentaires ou sexuelles principalement la drogue est aussi une forme de débauche). Ces Vertus humaines constituant un juste milieu, ou plutôt une ligne de crête entre deux versants dangereux, Satan cherche à nous faire tomber d'un côté ou de l'autre. Il inspire tantôt l'imprudence ruineuse des aventuriers, tantôt la paresse des bras "croisés". Cela peut être, selon le cas, de l'injustice destructrice, ou, au contraire, un combat contre l'injustice, rempli de violence ou de vengeance il crée ainsi de nouveaux désordres. Satan attise l'anxiété, cette crainte sans objet qui anéantit l'homme et la femme, ainsi que toute joie d'être et d'agir. Il faut beaucoup d'amour, de sagesse et de persévérance pour surmonter ce fléau que le Démon sait entretenir en nous, sans laisser, apparemment, d'autres issues que l'abrutissement ou l'euphorie des drogues calmantes. Il attise et tente, aussi, les désirs d'avoir, de pouvoir et même de savoir, les transformant en une forme d'égoïsme. Il détourne ces valeurs humaines de leur but, de ces moyens, et il fait des fins en soi. Il les déshumanise, et crée, ainsi, les saboteurs et des apprentis sorciers.

Enfin, pour résumer, les causes qui peuvent bloquer ou même empêcher la Délivrance sont donc : le refus de pardonner, le regret insuffisant de ses propres péchés, l'avortement non-regretté, l'adultère non confessé ou non pardonné à l'autre, le manque de courage à se libérer, l'absence de conversion profonde, le fait de vivre en état de péché mortel (de ceux ou celles qui s'adonnent à la perversion sexuelle, à la violence, à la drogue), et surtout, et toujours, la cause fondamentale qu'est le manque de Foi. Plus la Foi fait défaut, plus la superstition progresse : c'est un phénomène, pour ainsi dire, mathématique.

Avant de conclure, j'insiste sur le fait que, souvent, les Maléfices ne se réalisent pas, et ce, pour plusieurs raisons : Dieu ne le permet pas ou bien la victime est bien protégée par une vie de Prière et d'union avec Dieu ou bien encore, parce qu'un grand nombre de sorciers sont de simples escrocs, des charlatans, aigrefins comme dans toutes les professions, et le Démon lui-même, qui selon l'Évangile "a toujours été un Menteur", trompe ses propres disciples.

Ce serait une très grave erreur de vivre dans la crainte du Maléfice. Il n'est indiqué nulle part dans la Bible qu'il faille avoir peur du Démon : "Nous devons lui résister en restant persuadés qu'il nous fuira" (Épître de Jacques 4,7), ou aussi : "soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au Diable, qui fuira loin de vous"... "nous devons rester vigilants devant ses attaques, et solides dans la Foi" (Saint Paul). Nous bénéficions de la Grâce du Christ qui a écrasé le Diable à l'aide de la Croix, de l'intercession de la Sainte Vierge, ennemie de Satan depuis l'origine de l'humanité, de l'appui des Anges et des Saints, et surtout du sceau de la Sainte Trinité qui nous a été apposé au moment du Baptême. Si nous vivons en communion avec Dieu, alors le Démon et l'Enfer tout entiers tremblent devant nous, à moins que nous lui ouvrions la porte... Puisque le Maléfice est la forme d'influence diabolique la plus classique...

Pour terminer cette Méditation, je citerai volontiers les paroles d'Iscarion, un Démon. Parlant par la bouche d'un possédé, Antoine Gay, au siècle dernier (possession qui a été authentifiée par l'Église), il dit : "Dieu a commandé de chasser les Démons... Tous ceux qui défendent de chasser les Démons des corps des possédés se trompent... cette défense est soufflée par Satan. Il faut prier beaucoup et toujours la Mère de Dieu pour le possédé, afin que l'empire que j'exerce sur le corps soit tout-à-fait ôté, et que moi, qui croyait le perdre, je sois forcé de faire le contraire".

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